En 2023, gardons le cap !
Après une année 2022 riche en découvertes remarquables, artexpertise.fr acteur incontournable en France de l’estimation en ligne d’objets d’art maintient le cap.
Comme on le sait, le caractère inédit des oeuvres proposées sur le marché est un élément clef de la réussite d’une vente publique et cette rare table basse de Jean Dunand découverte par artexpertise.fr à l’occasion d’un inventaire remplit toutes les conditions du succès.
Il est de bon augure de démarrer l’année avec une telle découverte dans un marché de l’art très dynamique et gardons intacte cette passion qui nous anime.
JEAN DUNAND (1877-1942)
Rare et intéressante table basse rectangulaire en laque et laque arrachée
Les importants pieds d’angle, de section triangulaire, et la ceinture en laque chamois nuancé (écaille blonde).
Le dessus, en très léger décaissement, réalisé en laqué arrachée rouge corail et laque sur feuille d’or.
Travail des années 1925-30.
Signée du cachet Jean DUNAND Laqueur et porte le numéro (ou lettre) X au revers.
En vente SAMEDI 25 février 2023 à 14h
Hôtel des ventes Bordeaux Sainte - Croix
En partenariat avec Artexpertise.fr
Vente en Live sur www.drouot.com et www.interencheres.com
René Lalique (1860-1945)
Pour clôturer cette année riche en découvertes, Artexpertise.fr présentera sous le feu des enchères une exceptionnelle montre bijou de René Lalique, inédite sur le marché de l’art.
Acquise à Paris durant l’entre deux guerres par la grand tante de l’actuel propriétaire, cette montre est restée dans un coffre depuis plus de 80 ans, à l’abri des regards.
Chef d’œuvre de l’horlogerie Art Nouveau, notre montre devrait susciter un vif interêt auprès des collectionneurs Français et étrangers.
RENÉ LALIQUE (1860-1945)
Époque Art nouveau
Exceptionnelle montre en or 18K, ornée d'un décor double face de feuilles de chêne ciselées et gravées, de glands émaillés sur paillons vert d'eau et vert, les culots émaillés d'un vert sombre ; l'ensemble repose sur des émaux translucides vert d'eau plique-à-jour. Elle découvre un cadran rond à fond émaillé blanc et chiffres romains émaillés noirs, une aiguille des secondes à 6 heures ; les aiguilles en or et acier bleuie.
Circa 1900. Signée, numérotée 81 et 324, mouvement numéroté 88324.
Attention Trésor !
Deux tableaux inédits du célèbre peintre Chinois Sanyu surnommé le Matisse Chinois, découverts par le Cabinet d'Expertise Alexis Maréchal à l'occasion de l'inventaire d'une collection en Gironde, seront présentés dans une ventes aux enchères à Paris chez notre partenaire ARP Auction.
SANYU (1901-1966) « Portrait de jeune femme à l'oeil unique » Huile sur carton fort Signée en Chinois et en Français en bas à droite
SANYU (1901-1966) "Femme de profil" Huile sur masonite Signée en Chinois et en Français
PROVENANCE : Ancienne collection Franck Willmann. Par descendance à l'actuel propriétaire.
VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES ARP AUCTION Art moderne et contemporain Mardi 22 Novembre 2022 17:00 174, rue du Faubourg Saint-Honoré
En partenariat avec Artexpertise.fr et le cabinet d'Expertise Alexis Maréchal.
VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
A l’occasion de la vente aux enchères du 8 octobre 2022, l’Hôtel des ventes Bordeaux Sainte - Croix
présentera cette rare peinture ancienne sur cuivre réalisée par le Maitre des Cortèges découverte par Artexpertise.fr et le cabinet d’expertise Alexis Maréchal.
On regroupe sous ce nom de convention un artiste proche des frères Le Nain, mais ayant une personnalité distincte, auteur d'une vingtaine de tableaux anciens, dont "Le Cortège avec un bélier" (Philadelphie, Philadelphia museum of Art) et la "Procession du boeuf gras" (Paris, musée Picasso).
Notre tableau peut-être directement comparé au "Couronnement d'épines", acquis par le musée du Louvre en 2002, lui aussi sur cuivre (inv. RF.2002-13 ; 46 x 33,5 cm) et qui présente le même assemblage de détails réalistes proche de Le Nain (ici, l'aspect rustique des bourreaux), de monumentalité italienne (la composition ambitieuse, la base de la colonne antique).
Parmi ses rares oeuvres religieuses, citons l'Adoration des bergers, le lavement des pieds (Dijon, musée des Beaux-Arts), l'Assomption de la Vierge (Rennes, musée des beauxarts), La Sainte Famille (d'après Vignon, commerce d'art parisien), Le Portement de Croix (Saint-Cloud, Musée du Grand Siècle, donation Pierre Rosenberg), La crucifixion avec sainte Marie-Madelene (collection particulière), toutes sur cuivre, à l'exception des deux premières citée qui sont sur toiles.
LE MAITRE DES CORTÈGES (actif à Paris vers 1640-1660)
La Flagellation du Christ
Cuivre.
Sur une plaque de cuivre gravée avec un pot à feu avec une inscription « Legeay ».
VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
SAMEDI 8 octobre 2022 à 14h
Hôtel des ventes Bordeaux Sainte - Croix
En partenariat avec Artexpertise.fr et le cabinet d'Expertise Alexis Maréchal.
Contact : Alexis Maréchal I contact@artexpertise.fr
Tel : 05 56 48 01 80
Découvert par www.artexpertise.fr et cabinet d’expertise Alexis Maréchal, cet exceptionnel dessin de Jean Dupas, totalement inédit sera présenté dans la prochaine vente aux enchères consacrée aux arts du XX ème qui se déroulera à Bordeaux le 9 avril 2022, Hôtel des ventes Bordeaux Sainte Croix.
Considérée comme une redécouverte majeure pour la compréhension de l’oeuvre du peintre Bordelais, ce grand dessin sera le lot phare de cette vente aux enchères Bordelaise.
Jean DUPAS (1882-1964)
Dessin préparatoire pour le célèbre tableau « La vigne et le vin ».
Fusain et estompe avec mise aux carreaux, signé et daté en bas à droite "1925".
Monté sur un châssis (105 x 285 cm).
A l'occasion de la célèbre Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925, la ville de Bordeaux s'installe dans l'une des quatre tours réservées aux vins français construites par l'architecte Charles Plumet.
Quatre peintres Bordelais, Jean Dupas, François-Maurice Roganeau, Jean Despujols, tous les trois Prix de Rome et Marius de Buzon participent à la décoration du pavillon en réalisant d'immenses compositions allégoriques de 300 x 800 cm symbolisant les principales ressources économiques de Bordeaux et de l'Aquitaine.
Cette composition ésotérique réalisée dans un camaïeu de gris rythmée par une suite de puissantes allégories revisite de manière personnelle les canons de la beauté féminine. Dans des postures singulières, les corps s'allongent et se déforment, les cous s'étirent sous l'influence des maniéristes italiens découverts lors de ses voyages à Rome au début du siècle. Tour à tour de gauche à droite, l'artiste évoque la joie, la force, l'esprit, l'appel, le vin, les hommes, l'invitation, les vendanges, la sorcière préparant le feu pour l'alambic, la divine liqueur et enfin l'alcool.
Le dessin préparatoire que nous présentons dans cette vente est une oeuvre très aboutie, juste avant l'exécution de la toile, fidèle en tous points au chef d’oeuvre de jean Dupas conservé au Musée d'Aquitaine.
Provenance : ce dessin décorait la Villa Herrera à Biarritz.
PEINTURES BORDELAISES, DES LANDES ET DU PAYS BASQUE
Bordeaux Importante Vente aux enchères
Samedi 22 janvier 2022
Hôtel des ventes Bordeaux Sainte - Croix
PEINTURES BORDELAISES, DES LANDES ET DU PAYS BASQUE
Véritable tour de force dans son organisation, cette vente composée de 278 tableaux est l'aboutissement de près d'un an de travail.
Cette vacation offrira un large panorama de la peinture Bordelaise et du Sud Ouest du milieu du 19 ème siècle jusqu'aux années 1960.
Le clou de la vente sera incontestablement la collection historique de tableaux provenant de la collection de la Caisse d’Epargne de Dax présentés pour la première fois en vente publique.
Entièrement constituée autour de la peinture Landaise de la première moitié du 20 ème, cette collection présente des oeuvres majeures de Alex Lizal (1878-1915) et de Jean Roger Sourgen (1883-1978).
Contemporaine du Crépuscule au Lac blanc, conservée au musée de Borda à Dax, dont elle offre un format équivalent, le n° 179 de la vente « Etang Landais, 1938 » (ci-dessous), constitue l’un des chefs d’oeuvre de Jean-Roger Sourgen par ce sentiment d’harmonie qui se dégage de cette grande huile sur toile.
Autre point fort de cette vente aux enchères exceptionnelle, la mise en vente de 25 tableaux du peintre post impressionniste Bordelais Joseph Lépine de la collection du Docteur Goigoux, ensemble le plus important présenté en vente publique depuis 40 ans, un évènement d’autant plus remarquable qu’elle présente à peu près toutes les facettes du peintre, des œuvres majeures et des petites études, et à peu près tous les lieux et toutes les époques de sa peinture.
Quelques numéros plus loin, on remarquera cette petite huile sur panneau « Sur la Garonne, 1887 »du peintre Bordelais d’origine anglaise, Alfred Smith. Peintre renommé en son temps, comme le relate le journal « La vie Bordelaise » chaque exposition personnelle chez les Frères Imberti à la fin du XIXe, déplace le tout Bordeaux mondain, élégant et artistique. élève de Chabry et de Pradrelles, peintres paysagistes Bordelais, il part s’installer à Paris en 1901. Sociétaire du salon des artistes Français, il participe à la création de la Sté nationale des Beaux-Arts en compagnie de son ami peintre Alfred Roll.
Eugène Printz (1879 - 1948) : Rare ensemble de meubles et objets d'art découvert par Artexpertise.fr
Dans le cadre de la vente aux enchères qui se déroulera à Bordeaux le 6 novembre 2021, l'Hôtel des ventes Bordeaux Sainte Croix présentera un rare ensemble inédit de meubles et objets d'art de Eugène Printz, découvert par Artexpertise.fr, la référence en France de l'estimation en ligne de mobilier et objets d'art de toutes époques.
Ce mobilier de Eugène Printz provenant d'une importante décoration réalisée dans les années 30 pour une villa Art déco à Casablanca (Maroc) sera présenté à Paris, 27 rue Saint Dominique chez M. Emmanuel Eyraud, Expert de la vente.
Descriptions des pièces de Eugène Printz présentées dans la vente aux enchères à Bordeaux
" Triangles et chevrons"
Exceptionnel et très important tapis d’environ 33,5 M2
en 3 parties ; celle du centre présente deux bordures jointives, celles des extrémités sont chacune achevée d’une bordure à franges et d’une jointive.
Laine au point noué ; les motifs titre traités en turquoise et beige sur fond chocolat.
Circa 1932-35.
L’un des tapis monogrammé E. P. dans la trame.
Dimensions et état de chaque tapis :
- 271 x 466,5 cm ; soit environ 12,6 M2 - État d’usage, taches et usures, deux parties usées jusqu’à la trame, une vers le monogramme et l’autre en bordure latérale gauche
- 275 x 362,5 cm ; soit environ 10 M2 - État d’usage, taches et usures.
- 329 x 362,5 cm ; soit environ 11,9 M2 - État d’usage, taches et usures.
Provenance :
- D’une très importante décoration réalisée par Eugène Printz dans les années 1930 pour la villa de M. X. à Casablanca (Maroc). Provenaient également de cet ensemble une table-console (ou bureau), d’un modèle identique à celui conservé au Palais de la Porte Dorée (salon ovale du Maréchal Lyautey), vendue le 16 mai 2017 par Tajan à Paris (lot 108) et un panneau en laque de Jean Dunand vendu, également par Tajan à Paris, le 19 mars 2014 (lot 87).
- Collection particulière, France.
Archives :
La copie d’une photographie ancienne (Studio L. Demeure à Casablanca) prise in situ dans la villa de M. X. à Casablanca (Maroc) sur laquelle figure notre tapis sera remise à l’acquéreur. Figurent également sur ce cliché, une table-console (ou bureau), d’un modèle identique à celui conservé au Palais de la Porte Dorée
Chaise moderniste en bois de violette.
Les pieds avant et les pieds arrière, se poursuivant en montants de dossier, traités curvilignes et présentant une moulure saillante sont réunis par des entretoises latérales en arc-de-cercle.
L’assise trapézoïdale et le dossier tapissés d’origine de tissu modèle Tignes (soie naturelle et lin) dessiné par Eugène Printz et tissé par Vinay & Cie.
Circa 1935.
Modèle présenté au Salon des Artistes Décorateurs, Paris, 1936
État d’usage, usures et déchirures aux tapisseries.
Miroir circulaire
L’encadrement en laiton patiné.
Glace d’origine.
Circa 1935.
D. 90 cm
Provenance :
- D’une très importante décoration réalisée par Eugène Printz dans les années 1930 pour la villa de M. X. à Casablanca (Maroc). Provenaient également de cet ensemble une table-console (ou bureau), d’un modèle identique à celui conservé au Palais de la Porte Dorée (salon ovale du Maréchal Lyautey), vendue le 16 mai 2017 par Tajan à Paris (lot 108) et un panneau en laque de Jean Dunand vendu, également par Tajan à Paris, le 19 mars 2014 (lot 87).
- Collection particulière, France.
Archives :
La copie d’une photographie ancienne (Studio L. Demeure à Casablanca) prise in situ dans la villa de M. X. à Casablanca (Maroc)
Table à écrire
Les doubles jambages latéraux en acajou aux parties cintrées accueillent chacun une barre d’entretoise en laiton patiné.
Le dessus rectangulaire et au pourtour chanfreiné reçoit, en son centre, un placage de pin d’Oregon.
Circa 1935.
Une restauration sur le placage en pin d’Oregon.
H. 78 cm - L. 76 cm - l. 60 cm
Provenance :
- D’une très importante décoration réalisée par Eugène Printz dans les années 1930 pour la villa de M. X. à Casablanca (Maroc). Provenaient également de cet ensemble une table-console (ou bureau), d’un modèle identique à celui conservé au Palais de la Porte Dorée (salon ovale du Maréchal Lyautey), vendue le 16 mai 2017 par Tajan à Paris (lot 108) et un panneau en laque de Jean Dunand vendu, également par Tajan à Paris.
Secrétaire-commode en placage de bois de violette
au corps décrivant un trapèze aux partie latérales curviligne et au centre en ressaut ; la base en découpe et à gradins.
La façade s’ouvre, en son centre, par une série de trois tiroirs surmontée d’un abattant découvrant un intérieur en bois clair muni de casiers et de tiroirs et d’un éclairage en laiton patiné.
Les parties latérales reçoivent chacune une porte pleine.
Les pieds, avant et arrière, en pointe et terminé par des sabots en découpe réalisés en laiton patiné.
Prises des tiroirs d’origine en bronze patiné.
Complet de ses 3 clés d’origine.
Vers 1935.
Modèle présenté au Salon des Artistes Décorateurs, Paris, 1936
Accidents et manques au placage dans l’angle en bas à droite de la façade, état d’usage.
Mobilier et décoration
Année 1936. Modèle identique reproduit page 210
Mobilier et décoration
Année 1937. Modèle identique reproduit page 128
Jean Jacques Dutko- Guy Bujon - Printz, Les éditions du Regard PAris 1986 Modèle identique
Reproduit page 203 et 271.
Suite de trois tapis avec deux décors différents
un de grandes dimensions et deux petits de type grande carpette.
Laine au point noué.
Chaque extrémité terminée en franges.
Circa 1935.
Une partie latérale effilochée sur son extrémité sur un des deux petits tapis.
Le grand : 245 x 115 cm
Les petits : 180 x 82 cm – 172 x 82 cm
VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
SAMEDI 6 novembre 2021 à 11h et à 14h
Hôtel des ventes Bordeaux Sainte - Croix
En partenariat avec Artexpertise.fr et le cabinet d'expertise Alexis Maréchal
l'Hôtel des ventes Bordeaux Sainte Croix en partenariat avec le cabinet d'expertise A.Maréchal
et Artexpertise.fr présentent une importante vacation de tableaux et objets d'art du XVIII, XIX ème et XX ème s
Le 5 juin 2021
Cette vente composée de 330 lots offrira un large choix de tableaux, de meubles et d'objets d'art de qualité provenant de Collections particulières et successions
de Bordeaux, Gironde, Lot-et-Garonne et Aquitaine.
Le samedi matin, la vente débutera avec un chapitre consacré aux arts d'Asie. On retiendre le lot n° 33 un très rare panneau en bois laqué or Chine, milieu du XVIIIème siècle.
Représentant une vue de Canton et la rivière des Perles avec en premier plan le fort de la pagode jaune et la rade de Canton sont ancrées de nombreuses jonques et navires occidentaux
Ce panneau peut être datée de la première moitié ou du milieu du XVIII ème en comparaison avec une peinture exécutée autour de
1760/1770 provenant des collections de la British Library l’on peut voir les deux lignes de fortification et les différentes portes.
Les peintures connues de Canton réalisées en 1800 montrent les batiments des comptoirs occidentaux du front de mer, absents sur notre panneau laqué.
Deux panneaux similaires sont connus, le premier daté de la première moitié du XVIII ème s et montrant une vue de Macao
La vente reprendra à 14h avec les dessins anciens suivis des tableaux anciens.
A noter la présence d'un tableau de Georges Lallemand "Saint Jean l'évangéliste et l'empereur Domitien" (grisaille) qui devrait remporter tous les suffrages.
Les tableaux de Georges Lallemant sont rares en vente publiques.
Selon Artprice seulement une dizaine de tableaux de Georges Lallemant ont été présenté en vente publiques en 30 ans.
La vente se poursuivra avec une paire de tableaux attribué au célèbre peintre Vénitien Michele Marieschi (1710-1743) "Caprice avec ruines près d'un pont".
Quelques numéros plus loin, c'est un charmant tableau inédit sur le marché de l'art de Alfred Smith, peintre Bordelais connu des amateurs qui devrait remporté un franc succès.
Cette vision crépusculaire d’un boulevard animé de piétons et de fiacres daté de 1883 annonce le célèbre tableau de Alfred Smith" vue des quais le soir" de 1892
dans les collections du Musée des Beaux art de la ville de Bordeaux.Au centre de notre tableau apparait dans la pénombre le Lycée Montaigne
et son lanternon caractéristique, au sommet de l’édifice, qui fut détruit au début du XXe siècle.
Dans ce chapitre consacré à la peinture du XIX ème,une mention spéciale pour cette peinture toute en délicatesse exécutée par Jean Jules henry Geoffroy dit géo geoffroy (1853-1924) "Jeune fille et son chien".
Peintre des enfants et des humbles, il est l’un des représentant du courant naturaliste, mouvement artistique Français actif entre 1880 et 1920 qui prend position en faveur
du peuple et du monde ouvrier, qui échappait jusqu’alors à toute représentation dans la peinture occidentale.
Au centre de la composition sur un fond monochrome, la fillette et le chien sont éclairs par une lumière douce qui attire le regard du spectateur.
Dans une atmosphère calme et sereine, on perçoit la complicité entre la fillette et son chien.
Cette oeuvre harmonieuse toute en délicatesse est un parfait résumé de la peinture de Géo Goeffroy.
Le numéro 150, une huile sur toile du peintre impressionniste Jean François Raffaelli, inédite en vente publique, sera incontestablement le clou de la vente (Estimation : 100 000 - 150 000 euros)
Ce boulevard parisien animé à la fin du XIX ème s’inscrit dans une série de tableaux de vues urbaines chère aux impressionnistes comme Camille Pissarro ou Gustave Caillebotte.
En 1895, Jean-François Raffaélli fait le premier de ses deux voyages en Amérique, ou il est invité par l’American Art Association
au vernissage d’une grande exposition de ses oeuvres et à donner une conférence. Le succès est tel, qu’il restera cinq mois outre- atlantique
et donnera quatorze conférences, en anglais, appris pour l’occasion ! Lors de son second voyage en 1899, Raffaélli participe,
à l'invitation du Carnegie Institute à un jury international. L'artiste en profite pour présenter quelques tableaux, dessins et gravures
aux Galeries Durand-Ruel à New York en décembre, exposition qui tournera ensuite à Boston, Chicago et Philadelphie.
Alfred Reginald Allen (1876-1918) célèbre neurochirurgien de Pennsylvanie a vraisemblablement acquis cette oeuvre lors de l’une de ces expositions.
Au chapitre des tableaux modernes, on notera la présence d'un ensemble de 5 tableaux du peintre et affichiste Belge henri PRiVAT-LiVEMONT (1861-1936), d'une belle huile sur toile du chef de file de
l'école de Rouen Antoine Robert PiNCHON "Vue d’Etretat" et d'un tableau du peintre catalan Santiago Rusignol (1861-1931) "Vue de Girona" estimée 30 000/50 000 € qui devrait suciter un grand intêret de la part des collectionneurs catalans.
A retenir également un élégant Vase rouleau au col polylobé à triple pincement par Emile Gallé (1846-1904) "Vol de papillons parmi des astéracées"
épreuve en verre multicouche teinté jaune richement nuancé de rouge vers la base et au motif d’une feuille d’or éclatée en inclusion.
La base et la partie haute sont aux décors de frises nid d’abeilles gravées à l’acide. Le décor titre réalisé aux émaux polychromes
se répartissant sur le corps du vase et dans les frises gravées. Circa 1900.
Signé Cristallerie de GALLÉ Nancy au double trait et au dahlia, marqué Modèle et décor déposés et porte le numéro 6 sous la base.
On retiendra un ensemble de verreries par René Lalique dont cet élégant "Grand nu socle lierre" modèle créé en [1919]. Statuette, Epreuve en verre blanc
moulé-pressé à surface satiné (réf. Marcilhac 836). Complète de sa base en bois teinté et traitée dans le goût de la Chine. Signée R. LALIQUE
Autre temps fort de la vente, une sculpture en bronze "Ours polaire debout" de georges-Lucien GuyoT (1885-1973),
épreuve en bronze à patine brun-noir nuancé, Fonte à la cire perdue très rare en vente publique.
exemplaire n° 6/7, une épreuve de notre modèle présentée lors du Salon des Indépendants, Paris, 1929,
et lors de la 1 ère Exposition du Groupe des Douze, Hôtel Ruhlmann, Paris, 1932
épreuve en bronze à patine brun-noir nuancé.Fonte à la cire perdue. Signée GUYOT et numérotée 6/7 sur la terrasse, porte le cachet rectangulaire
SUSSE Fdrs Cire perdue sur la tranche de la terrasse et une étiquette papier Douane Exposition à l’intérieur.
Parmi le mobilier du XX ème, on remarquera cet ensemble de meubles scandinaves par grete JALK, henry walter KLEiN (Né EN 1919) designer & Bramin éditeur et Arne Vodder (1926-2009).
En fin de vente, un Canapé deux places et deux fauteuils par LE CORBUSIER - Pierre JEANNERET - charlotte PERRiAND Concepteurs & CASSiNA éditeur LC3, le modèle créé vers [1928/29]
VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
SAMEDI 5 JUIN 2021 à 11h et à 14h
Hôtel des ventes Bordeaux Sainte - Croix
En partenariat avec Artexpertise.fr et le cabinet d'expertise Alexis Maréchal
A l'occasion de la vente aux enchères du 27/03/2021, l'Hôtel des ventes Bordeaux Sainte Croix présente un bel ensemble de tableaux et objets d'art du XVII au XX ème s en partenariat avec Artexpertise.fr
Cette vente composée de 382 lots sélectionnés offrira un large choix de tableaux, de meubles et d'objets d'art de qualité provenant de Collections particulières et successions de Bordeaux, Gironde, Lot-et-Garonne et Aquitaine.
La vente débutera par un bel ensemble de céramiques et porcelaines 18 et 19 ème s et une collection de faiences de Bordeaux du 18 ème siècles.
Pour les tableaux anciens, une oeuvre majeure de Ludovico CARRACCI, présentée par le cabinet Turquin, devrait remporter tous les suffrages.
Ce précieux cuivre inédit est une reprise autographe par Ludovico Carracci de son grand retable (190 x 120 cm), jadis conservé dans la chapelle Gessi de l'église San Bartolomeo di Reno à Bologne (appeléaussi Santa Maria della Pioggia), et détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Estimation : 100.000/150.000 euros.
Quelques numéros plus loin, une marine de Ludolf BACKHUYSEN (Emden 1630-Amsterdam 1708) Signé sur le drapeau Ludolph.Backh ( Mise à prix : 80 000/100 000 €)
Au chapitre des tableaux modernes et orientalistes, on notera la présence d'un ensemble de 4 tableaux du peintre Anglo portugais Francis Smith (1881-1961), d'une belle toile de Pierre-Eugène Montezin et d'une importante technique mixte de Jacques Majorelle, à rehauts de poudre métallique, signé et situé « Ouarzazat » en bas à droite; Estimation : 50.000/60.000 euros.
A retenir également, une magnifique lithographie de Pierre Soulages "Lithographie N°20A en couleurs sur vélin. Epreuve d'artiste annotée et signée en dehors de l'édition à 85 exemplaires. Mourlot imprimeur (Catalogue BNF 66) estimée 8 000/10 000 €.
La vente se poursuivra avec un bel ensemble de gravures par isidore-Stanislas HELMAN (1743-1806) "Batailles et conquêtes de l'empereur de la Chine"13 gravures (sur 24) commémorant les victoires en Asie Centrale de l'empereur Qianlong d'après Castiglione, Damascene, Attiret et Sichelbarth vers 1788., l'ensemble estimé 5 000/7 000 €
A retenir également, un spectaculaire paravent à quatre feuilles en bois laqué et incrustations dans le style SHIBAYAMA Japon, époque Meiji (1868-1912).
Une face à décor en hiramaki-e et takamaki-e or, incrustations de nacre, corne ou corail sur fond de bois, d’enfants jouant du tambour, brandissant un étendard ou jouant devant des palmiers ou un grand vase fleuri, les mains des Tokugawa dans la partie basse, le revers orné d’objets mobiliers, sphère de fleurs et feuilles, panier fleuri, brûle parfum et aiguière, signature en cachet (quelques manques d’incrustations). Estimation : 4 000/6 000 €
Également à découvrir un ensemble conséquent de mobilier et objets d'art des 17, 18 et 19 ème siècles dont une élégante COMMODE EN ACAJOU FLAMME A INCRUSTATIONS DE LAITON le dessus de marbre blanc à décrochements reposant sur des montants en colonne détachée reposant sur des pieds en toupie, la façade et les côtés à décor de feuillages et fleurs stylisés ; estampillée A. Weisweiler. Attribuée à Bernard Molitor. Fin du XVIIIe siècle.
La vente se poursuivra avec un chapitre consacré aux arts décoratifs de XX ème siècle.
Le lot phare sera incontestablement un rare plat en argent repoussé par Pablo PICASSO (1881-1973) & les Atelier FRANÇOIS (1899-1981) et Pierre (Né en 1947) hugo ORFÈVRES Intitulé "visage de Faune" Référence 1409 de l’atelier d’orfévrerie, d’après le modèle initialement créé en céramique le [28 juin 1955] et à la suite d’une première épreuve réalisée en argent en [1957], d’une édition initiale vers [1967] et limitée à 20 exemplaires tous numérotés et augmentée de 2 exemplaires d’artiste et de 2 exemplaires d’auteur, notre épreuve numérotée 13/20. Marqué du cachet-signature PICASSO et numéroté13/20, porte les poinçons de Maitre Orfèvre et de garantie ainsi que les numéros 1409 et 2182 au tas au revers, la contremarque visible en façade Estimation communiquée par l'expert de la vente : 8 000/10 000 €
il faudra également suivre l'enchère de ce spectacualire lustre (n° 359 de la vente) de Charles SCHNEIDER (1881-1953) VERRIER ET FERRONNIER D’ART.
Spectaculaire suspension à 4 lumières, la monture en fer forgé décrivant trois arcatures et aux motifs de feuilles de gingko biloba ; les fruits de l’arbre figurés par une multitude de billes de verre marmoréen (rose et jaune) fixées, en leur centre, par des tiges en fer forgé. La lumière diffusée par un grand obus central à renflement et par trois hautes tulipes étirées à la pince évoquant des arums ; ces cache-ampoules réalisés en verre aux colorations intercalaires ocre-jaune et rose. Circa 1920. Estimation : 8 000/12 000 €
En fin de vente, on retiendra cette sculpture de Alicia PENALBA intitulé "Petite chrysalide"
Sculpture en bronze signée. Cachet de fondeur "Fonderie de Coubertin".
Rare exemplaire n°1/8
La Fonderie de Coubertin nous indique qu'elle n'a tirée que 3 exemplaires de cette sculpture sur les 8 exemplaires autorisés. Notre exemplaire est percé au revers, ce qui laisse à penser qu'elle a été soclée.
Estimation : 8 000/12 000 €
Quelques oeuvres marquantes de cette vente aux enchères à Bordeaux
• Ludovico CARRACCI (Bologne 1555-1619)
L'Adoration des rois mages. Cuivre.
H.: 36 cm, L.: 26 cm.
Restaurations anciennes.
Provenance : Plusieurs Adoration des mages données à Ludovico ou Annibale Carracci passent en vente au 18e siècle, parfois sans indication précise permettant de les identifier.
Estimation : 100.000/150.000 euros.
• Jacques MAJORELLE (1886-1962)
Ouarzazate.
Technique mixte sur panneau d'isorel à rehauts de poudre métallique, signé et situé « Ouarzazat » en bas à droite.
77,5 x 88,5 cm.
Un certificat du Cabinet Marcilhac en date du 9 mars 2021 sera remis à l'acquéreur.
Estimation : 50.000/60.000 euros.
• Pierre-Eugène Montezin (1874-1946)
"La rivière"
Huile sur toile, signée en bas vers la gauche. 60 x 73 cm.
Estimation : 5 000/7 000
• Francis SMITH (1881-1961)
Paysage, c.1918-1920.
Huile sur toile, signée en bas à droite.
Nous remercions Monsieur Jorge Gonçalves da Costa de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de cette oeuvre.
Estimation : 1500/2000 euros
• Isidore-Stanislas Helman (1743-1806)Batailles et conquêtes de l'empereur de la Chine.
13 gravures (sur 24) commémorant les victoires en Asie Centrale (1755-1759) de l'empereur Qianlong d'après Castiglione, Damascene, Attiret et Sichelbarth vers 1788. On y joint le double de la gravure n°10. Dim.: 34 x 48 cm. Estimation : 5 000/7 000 €
• Pablo PICASSO (1881-1973)
& Atelier FRANÇOIS (1899-1981)
et Pierre (Né en 1947) HUGO ORFEVRES
Visage de faune.
Plat rond carré.
Épreuve en argent repoussé.
Marqué du cachet-signature PICASSO et numéroté 13/20, porte les poinçons de Maître Orfèvre et de garantie ainsi que les numéros 1409 et 2182 au tas au revers, la contremarque visible en façade.
Estimation : 8 000/10 000 €
BORDEAUX VENTE AUX ENCHERES
Le 23 janvier 2021
La maison de vente aux enchères Briscadieu Bordeaux en partenariat avec le cabinet d'expertise
A.Maréchal présentent la 5 ème vente aux enchères de peintures Bordelaises
Véritable tour de force dans son organisation, cette vente composée de 280 tableaux est l'aboutissement de près d'un an de travail. Cette vacation offrira un large panorama de la peinture Bordelaise de la fin du 18 ème jusqu'aux années 1970. Le clou de la vente sera incontestablement une huile sur panneau de Albert Marquet " Bassin d’Arcachon, jardin au Pyla", 1935.
Ayant appartenu à l’épouse du peintre, Marcelle Marquet, puis à Katia Granoff, elle est conservée dans la même collection depuis 1948 et n'a donc jamais été présentée en vente publique. Cette oeuvre inédite fait partie d'une suite de tableaux réalisés par Albert Marquet lors de son séjour sur le bassin d'Arcachon, l'été 1935. Ce paysage d'une grande simplicité mais parfaitement organisé évoque incontestablement l'art subtil de l'estampe japonaise.
A noter la présence de deux oeuvres du peintre Bordelais Joseph Lailhaca, artiste rare sur le marché, dont cette belle et énigmatique scène pastorale intitulée "Jeune femme dans un paysage méditerranéen. Également à découvrir un bel ensemble de tableaux de Joseph Lépine, de Raoul DOSQUE et de Louis Marius GUEIT, artistes bien connus des collectionneurs Bordelais..
Quelques oeuvres marquantes de cette vente aux enchères
Albert MARQUET (1875-1947)
- Bassin d’Arcachon, jardin au Pyla, 1935.
- Huile sur panneau signée en bas à droite
- annotée au verso "Jardin Pyla 23 IIC" et datée "35". 33 x 41 cm
- Estimation : 50 000/70 000 €
Provenance :
- Marcelle Marquet.
- Katia Granoff, par échange avec Madame Marquet vers 1948. - Collection particulière France à partir de 1948.
Un courrier de Katia Granoff 13 décembre 1948 authentifiant l’oeuvre sera remis à l’acquéreur.
Cette oeuvre est accompagnée d’une Attestation d’inclusion du Wildenstein Institute et sera incluse dans le Catalogue Raisonné digital de Albert Marquet, actuellement en préparation sous l’égide du Wildenstein Plattner Institute Inc.
Joseph LAILHACA (1876-1920)
- Jeune Femme dans un paysage méditerranéen.Huile sur toile.
- Dimensions : 65 x 100 cm
- Estimation : 2 000/3 000 €
Alfred SMITH (Bordeaux, 1854-1936)
- Deux chevaux de trait. Circa 1894-1895
- Etude pour la partie droite du tableau : Les Quais de Bordeaux, le matin.
- Huile sur sa toile d’origine. 88 x 114 cm.
- Au dos, marques des fournisseurs de toiles à peindre : Hardy-Alan à Paris et Grézy à Bordeaux.
- Estimation : 4 000/6 000 €
Francois-Maurice ROGANEAU (1883-1973)
- La tour à Orio.
- Huile sur panneau signée en bas à droite.
- Dimensions : 42 x 47 cm.
- Estimation : 600/800 €
Pierre-Amédée Marcel BERONNEAU (1869-1937)
- Paysage symboliste, 1905.
- Huile sur toile signée en bas à droite et datée 1905.
- Estimation : 1 500/2 000 €
Jean-Roger SOURGEN (1883-1978)
- Maison Landaise sous les pins, près de l’Etang blanc .Huile sur panneau d'isorel, signée en bas à gauche.
- Dimensions : 65 x 92 cm.
- Estimation : 3 000/5 000 €
Ramiro ARRUE (1892-1971)
- Vue d’Ascain.
- Huile sur panneau d’isorel
- Signée en bas à gauche et située Ascain au verso. 33 x 46 cm.
- Estimation : 3 000/5 000 €
Jean-Paul ALAUX (1876-1955)
- Visions japonaises.
- Rare ensemble de onze estampes, sur papier japon, bon état de conservation.
- Dimensions des feuilles : 44 x 30,5 cm
- Estimation : 18 000/22 000 €
Exemplaire n° 3 (incomplet : manque la 5e planche) de l’album Visions japonaises, Paris, Devambez Editeur, 1920.
Présentée sous chemise cartonnée, avec ses pages de titre, justication, préface, table des estampes et achevé d’imprimer, c’est l’un des « dix exemplaires sur papier japon accompagnés d’une aquarelle originale (n° 1 à 10) », sur un tirage de 300 exemplaires.
BORDEAUX VENTE AUX ENCHERES
Un record mondial Samedi après midi à Bordeaux à l'hôtel des ventes Briscadieu
Le n° 14 de la vente aux enchères qui se déroulait hier après midi à Bordeaux
"Nature morte au trophée de gibier, fruits et perroquet sur fond de niche" par Alexandre François Desportes (1661-1743),
estimée 150.000/200.000 euros a atteind la somme record de 2.029.500 euros (frais inclus).
Ce tableau totalement inédit, probablement commandé par le régent, a été vendu par la Maison de vente aux enchères Briscadieu Bordeaux en partenariat avec Alexis Maréchal, Expert en tableaux et objets d'art.
Dans une salle comble, ce tableau d'exception a suscité une vive bataille d'enchères
entre collectionneurs et professionnels du marché de l'art international.
La plus haute adjudication pour une œuvre de François Desportes remontait à 1995, pour une paire de tableaux vendue à 695.000 euros, alors que le prix le plus élevé pour une huile de Desportes était jusqu’alors de 396.000 euros
BORDEAUX VENTE AUX ENCHERES DE TABLEAUX ET OBJETS D'ARTS
le 19 septembre 2020
En partenariat avec le cabinet d'Expertise Alexis Maréchal, la maison de vente aux enchères Briscadieu Bordeaux présente cette superbe oeuvre inédite de Alexandre François Desportes.
Le grand raffinement de ce tableau, daté de 1716, pourrait avoir été destiné aux appartements du Régent Philippe d'Orléans.
Selon Pierre Jacky, spécialiste de Alexandre François Desportes,
"Cette nature morte de la main de François Desportes se hisse au plus haut niveau de son art et constitue sans nul doute l’un des chefs-d’œuvre de l’artiste."
Dans cette vente aux enchères également, un bel ensemble de tableaux, dessins des XVII, XVIII et XIX ème siècles sera présenté en début de vente.
A noter, la présence d'une grande huile sur toile du peintre orientaliste Henri Maximilien Rousseau " La chasse au faucon" datée 1924
Au chapitre des arts du XX ème siècle, on retiendra un dessin inédit de Francis Picabia ainsi qu'un bel ensemble de 4 dessins de Albert Gleizes.
La dernière partie de cette vente proposera du mobilier ancien des 18, 19 et 20 ème siècles ainsi que des objets d'art d'Asie de qualité.
"Cette nature morte de la main de François Desportes se hisse au plus haut niveau de son art et constitue sans nul doute l’un des chefs-d’œuvre de l’artiste."
ALEXANDRE-FRANCOIS DESPORTES (1661-1743)
- Nature morte au trophée de gibier, fruits et perroquet sur fond de niche
- Toile
- 102,5 x 83 cm
- Signée Desportes et datée 1716 sur la droite.
- Restaurations anciennes
- Cadre en bois sculpté doré, travail français d'époque Louis XIV
- Estimation : 150 000/200 000 €
Historique : Probablement vente, Paris, Etude Delestre, expert Féral, 23 janvier 1888, n° 15 : « Nature morte de fruits et gibier mort, hst, signée Desportes et datée 1716. Des pommes, des oranges, des grenades, et autres fruits dans une vasque de marbre ; au dessus, des canards, une perdrix, un lapin suspendus en haut d’une niche cintrée » ; collection particulière.
- Sur fond de niche en marbre, ornée en son centre d’un motif de dauphin en bronze doré, sont attachés par les pattes un lièvre, une perdrix grise, deux canards col-vert, une sarcelle d’hiver (ou canard sifleur ?) et un vanneau. En-dessous dans la vasque en marbre trilobée de ce qui pourrait être la base d’une fontaine sont assemblés, à droite, une corbeille en osier contenant des bigarades, oranges amères et une grenade éclatée, le tout piqué d’une branche d’oranger, et, à gauche, un bol en porcelaine de Chine monté en bronze doré contenant des pommes Calville sur lesquelles est perché un perroquet gris du Gabon, qui observe ce trophée de gibier. Situées à même la vasque, des pommes d’Api, deux poires de Bon-Chrétien et une grenade éclatée complétent cette composition.
L’assemblage de gibier, association de plumages, pelage, savamment rythmées, s’impose d’emblée tout en s’intégrant harmonieusement à la composition grâce aux emplacements choisis des divers détails d’ailes, pattes et oreilles du lièvre, qui viennent à propos donner éclat et dynamisme à cette réunion d’animaux à la touche chatoyante et vibrante.
Le perroquet gris du Gabon vient faire le lien entre la partie supérieure et celle inférieure agrémentée de fruits, aux diverses nuances de rouge auxquelles les pattes des animaux viennent faire un écho délicat ; de même, les nuances de bleu-gris du corps des animaux trouvent un contre-point dans le bol de porcelaine, ceci donnant rythme et unité à l’ensemble.
D’autre part, un jeu de courbes et contre-courbes (niche, corbeille, coupe, rebords de la vasque) permettent de révéler toute la profondeur de cette composition.
Fruits et animaux occupent une fontaine sans eau, scène éphémere de la représentation d’une nature exubérante au sein de laquelle le perroquet régne en maitre de l’instant.
Ce motif du dauphin ainsi que celui de l’anse en bronze dorée de la coupe en porcelaine n’est pas sans nous évoquer l’œuvre de l’architecte et ornemaniste Gilles-Marie Oppenordt. Deux études, conservées dans le fonds de l’atelier de Desportes à la manufacture nationale de Sèvres, que je date vers 1710-1720 (Catalogue raisonné, Paris, 2010, n° P 496, P 497, cette dernière d’après un modèle de rampe d’escalier d’Oppenordt), sont dans un esprit très proche des élements décoratifs de notre tableau.
En 1716, l’activité essentielle de Desportes se trouvait être pour le Régent qui venait de s’installer, après la mort de Louis XIV, au Palais Royal. Dans les premiers mois de 1716, le Régent avait demandé à Oppenordt, d’agrandir et mettre au gout du jour ses appartements. Nous ne pouvons exclure que cette fontaine à décor de dauphin puisse avoir été copiée par Desportes d’après un modèle nouvellement créé pour le Palais Royal.
Par ailleurs, au sein de cette même demeure, nous savons que Desportes avait réalisée cette même annon |