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Historique du mouvement de Macchiaioli
Le mouvement se développe à Florence puis en Toscane au milieu du xixe siècle et regroupe des peintres originaires de l'ensemble de l'Italie. Ces artistes sont considérés comme les initiateurs de la peinture moderne italienne.
Le terme est inventé en 1862 par un critique anonyme de la Gazzetta del Popolo qui qualifiait ainsi, dans un sens péjoratif, ces peintres (littéralement les « tachistes », de l’italien macchia, en français « tache ») qui s'opposent à l'académisme.
À l’origine, ce mouvement, aux alentours de 1855, marque un renouveau réaliste de la peinture italienne et est profondément lié au Risorgimento.
Le groupe se forme de façon informelle aux alentours de 1855. Edgar Degas les rencontre à Florence entre 1856 et 1860 lors de ses différents voyages en Italie, et s'intéresse à leur travail. En 1866 seulement, le Caffè Michelangiolo de Florence devient le lieu de réunion de la plupart de ces peintres. À leur tour, les Macchiaioli effectuent des séjours à Paris à partir de 1870, puis, peu à peu se dispersent, tandis que leur influence se fait sentir sur une nouvelle génération de peintres italiens, illustrée entre autres par Antonio Mancini et Giovanni Boldini.
Le mouvement se propose de renouveler la culture picturale nationale, il est ainsi lié à la transformation politique de l'Italie, pays qui va être unifié en 1861. La poétique des Macchiaioli se développe en opposition au romantisme, au néoclassicisme et aux académismes, c'est un nouvel idéal qui puise son inspiration dans la vie quotidienne, la réalité du monde, et qui se distingue du purisme italien. Elle affirme que l’image de ce qui est doit naître d'un contraste entre les taches de couleurs et le clair-obscur, obtenu au départ via la technique du miroir noir, c’est-à-dire par l’utilisation d’un miroir noirci permettant au peintre de rehausser sa perception des contrastes de clair-obscur à traduire dans le tableau, technique d'ailleurs déjà utilisée par les peintres depuis le xviie siècle.
Ces artistes prônent une « observation scrupuleuse et exacte des formes infinies et des caractères du monde contemporain », recherches picturales qui se placent exactement entre le courant réaliste et les travaux des futurs impressionnistes.
En Italie, les spécialistes considèrent que le mouvement des Macchiaioli a précédé celui des impressionnistes en France. Les artistes du mouvement ont eu une volonté forte de moderniser le travail de la lumière dans leurs toiles et ce quels que soient les sujets abordés. En effet, les peintres Macchiaioli se concentraient principalement sur les jeux d’ombres et de lumières, ainsi que les contrastes de matière picturale.
Autre invention majeure du mouvement italien, la technique de la « Macchia » : une peinture par petites touches ou par petites taches. Le mot italien « Macchia » signifie « tache » en français.
Par ces techniques novatrices, ces artistes italiens peignaient la campagne comme un havre de paix à la différence des impressionnistes qui portaient une attention plus particulière aux mutations liées à l’industrialisation et l’exode rural.
En 1975-1976, une grande exposition, présentée à Munich puis à Florence, a rendu hommage à ce mouvement pictural tant décrit en son temps.
Artistes peintres du groupe des Macchiaioli
Giusseppe Abbati : peintre né à Naples en 1836 et mort à Florence en 1868
Vito d’Ancona : peintre né à Pesaro en 1825 et mort à Florence en 1884
Cristiano Banti : peintre né à Pise en 1824 et mort à Florence en 1904
Odoardo Borrani : peintre né à Pise en 1833 et mort à Florence en 1905
Stefano Bruzzi : peintre né à Gropparello en 1835 et mort à Plaisance en 1911
Vicenzo Cabianca : peintre né à Vérone en 1827 et mort à Rome en 1902
Adriano Cecioni : sculpteur, dessinateur et écrivain né à Florence en 1836 et mort en 1886
Giovanni Costa : peintre né à Rome en 1826 et mort à Marina di Pisa en 1903
Giovanni Fattori : peintre et dessinateur né en 1825 à Livourne et mort à Florence en 1908
Francesco Gioli : peintre né à San Frediano a Settimo en 1846 et mort à Florence en 1922
Luigi Gioli : peintre né à San Frediani a Settimo en 1854 et mort à Florence en 1947
Silvestro Lega : peintre né à Modigliana en 1826 et mort à Florence en 1895
Giuseppe de Nittis : peintre et graveur né à Barletta en 1846 et mort à Saint-Germain-en-Laye en 1884
Raffaello Sernesi : peintre né à Florence en 1838 et mort à Bolzano en 1866
Telemaco Signorini : peintre né à Florence en 1835 et mort dans la même ville en 1901
Serafino de Tivoli : peintre né à Livourne en 1826 et mort à Florence en 1892
Federico Zandomeneghi : peintre né à Venise en 1841 et mort à Paris en 1917
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